• Ecrire à partir d'une photo (7)

     La photo de la semaine :

    claire-teysserre-orion4.jpg

    Source : http://frankiegoestocanada.wordpress.com/2012/08/

    A bientôt pour la publication de vos textes !

     

    Que voilà :

     

    Par Ljub :

     D'la Côte d'Azur à Saint-Malo,

    Mon rêve était trop beau :

    Son doux visage me souriait.

    Sur la plage abandonnée.

     

    Il y a le ciel, le soleil et la mer

    A cent mille lieux de moi.

    Et maintenant, que vais-je faire ?

    L’amour à la plage ?

     

    J´avais dessiné sur le sable :

    « Voilà l’été ! »

    « Vacances : j’oublie tout »

    Le long du golfe clair.

      

    L'amour joyeux est là qui fait risette

    Sous les sunlights des Tropiques

    Car j’veux pas rester chez moi seule.

    Et être enterrée sur la plage de Sète.

    ______________________________________________________________________________________________

    Par Mme Têtard :

    Soleil! T'as bougé!

    - Oui mais bon, je suis sur un pied, c'est pas facile avec les vagues!!

    - Tu retournes au départ!

    - S'il te plaît: Laisse moi une chance!

    - Bon d'accord, mais c'est la dernière! Après... tu n'en auras plus! Et tu sais ce que tu risques... hé, hé, hé...1,...2,...,3, soleil!

    - 1,...2,...,3, soleil!

    ...

    - 1,...2,...,3, soleil!

    ...

    - 1,...2,...,3, soleil!

    ...

    - 1,...2,...,3, soleil! Tu as encore bougé!

    - Bon, écoute, Yvan, oui, j'ai bougé, mais je ne compte pas jouer avec toi l'éternité durant.

    - Ah, bon? Mais que veux-tu faire d'autre?

    - Je voudrais quitter cette plage.

    - Tu connais la règle de la baie: Naufragé tu es, naufragé tu resteras, à la baie des trépassés, tu erreras.

    - Yvan, si je gagnes, je peux partir. Alors, laisse moi gagner.

    - Si je te laisse partir, qui va jouer avec moi, ma belle? Tu n'es pas bien, ici? Regarde ce paysage, ce calme, cette plénitude! Admire, vois cette authentique beauté!

    - Je vois cette vieille âme perdue depuis 94 ans qui m'empêche de partir.

    - 1,...2,...,3, soleil!

    ...

    - 1,...2,...,3, soleil!

    ...

    La plage de la baie des trépassés. Cette plage finistérienne, connue pour ses légendes ancestrales qui racontent que les corps des naufragés, ayant cédé leurs bateaux au Raz de Sein s'y échouaient, laissant leurs âmes errer, à jamais.

    ________________________________________________________________________________________

     Par Chableu :

    Je vis vraiment dans un endroit splendide! Je me demande ce qui m'a pris. Cette fin d'été est agréable et douce sur cette plage. Je me demande bien ce qui m'a pris... J'aime la sensation du sable sous mes pieds, l'impression que le sol s'assèche sous leur pression, la fraicheur de l'eau. Je me demande vraiment ce qui m'a pris... Et ce léger souffle de vent marin encore tiède contre ma peau... j'aime qu'il me rappelle le souffle de mon homme. Je me demande tellement ce qui m'a pris... Ces falaises que je ne vois pas en marchant dans ce sens, je les sens, là, rassurantes, immuables et je sais qu'au retour elles guideront mes pas. Mais qu'est-ce qui m'a pris?! Mon homme... il m'avait prévenue pourtant que c'était un caprice, du grand n'importe quoi qui ne me satisferait pas... une fois de plus! La plénitude est ici, sur cette plage. C'est maintenant que je le sais. Maintenant... mais trop tard. Pourquoi j'ai fait ça?! En plus, j'en prends pour cinq ans! NOUS en prenons pour cinq! Cinq ans avec ce rappel incessant de mon erreur: faire construire une piscine quant on vit à cinq minutes à pieds de la falaise d'Etretat!!

    _________________________________________________________________________________________

    Par abcdefghij :

     

    Il avait clairement réparti les tâches :
« Je vais ratisser l’endroit où nous avions posé nos serviettes. Toi, tu vas essayer de retracer les trajets que tu as faits ce matin sur la plage. Je sais : une aiguille dans une botte de foin, mais il n’y a pas beaucoup de monde en ce moment. On a une chance. »

    
Mais non, on n’a aucune chance, mon chéri. On ne la retrouvera pas, mon alliance.

    Je faisais semblant de chercher. Lui, armé d’un grand tamis, explorait méthodiquement chaque centimètre carré de sable où nous nous étions étendu le matin même. Il faisait presque nuit, mais je savais qu’il ne lâcherait pas aussi facilement. Cette alliance, si importante pour lui…

    Sarah, un peu à l’écart, le regardait faire un moment, puis se replongeait dans son magasine des Petites Sorcières.

    
Tu n’as aucune chance, mon chéri. Elle est dans la poche de mon pantalon.

    

Une heure auparavant, j’étais rentrée de chez Christian, rouge encore du plaisir échangé, à chaque fois nouveau ; encore délicieusement endolorie aux endroits de mon corps où il s’était attardé. Et déjà dans l’attente de le revoir.
Et putain, j’avais oublié de remettre mon alliance. Quand je suis avec Christian, j’enlève tout, et surtout ce truc en or qui me relie à l’autre. Ça ne m’était jamais arrivé, d’oublier.

    En rentrant, j’avais passé ma main sur la joue de Sarah, cette merveille de 8 ans qui seule me retenait encore dans cette maison. A cause d’elle, je ne pourrai jamais le quitter…
Et il avait remarqué :

    
- Merde, ton alliance ?

    
- Sur la plage, j’ai balbutié. J’ai dû la perdre ce matin à la plage.



     

    Le soleil était plus bas, maintenant. Marchant lentement, je faisais semblant de chercher.
Il faudra pourtant qu’un jour j’ai le courage de quitter ce type, pensai-je en regardant mon mari à genou, tamisant le sable comme un forcené. Mais Sarah ?

Je glissais la main dans ma poche arrière. De l’index, j’effleurai nos initiales qui ne s’enlaçaient plus que sur ce morceau de métal froid.


    Un coup d’œil pour s’assurer qu’il ne me regardait pas, et je fis tomber l’anneau sur le sable mouillé, juste à mes pieds. Il s’y enfonça un peu, sous le poids de sa chute.

    D’un pas, je l’aidais à disparaître.

    ____________________________________________________________________________________

    Par DelphineG63 :

    !!! Dernière minute !!!

    Besoin de décompresser ? Envie de vous changer les idées ?

    Vous ne voulez pas cuire sous un soleil de plomb, sur une plage surchargée de la Méditerranée ?

    Rendez-vous à Escalles, le village le plus proche du Cap Blanc Nez !

    Au programme, randonnée au cœur du Grand Site National des 2 Caps, détente dans un cadre verdoyant et calme, farniente ou char à voile sur la plus belle plage de la Manche, découverte de la Côte d'Opale et du patrimoine du Nord-Pas de Calais, pêche à pied, cerf-volant...

    Profitez d'une remise de 50%* sur les locations de chalets et de mobil-homes du

    Camping Côte d'Opale le Blanc-Nez

     *ex : une semaine en mobil-home (6 places) pour 235€ au lieu de 470€, pour toute location entre le samedi 20 juillet et le samedi 31 août.

     Réservez vite !

    Par mail : lasthour@vacancespascheres.com

    Prix le plus bas garanti ; depuis 12 ans sur le marché du voyage ; service client noté 9,7/10.

    _____________________________________________________________________________________________________________

     Par Sev02 :

    Je ne sais plus rien.

    Je ne sais pas où je suis.

    Je ne sais pas comment ça a pu arriver.

    Je ne sait pas s'il y a d'autres survivants.

    Je ne sais pas quelle heure il est, mais le soleil se couche.
     

    Je ne sais pas depuis combien de temps je marche.
     

    Mais je marche...

    Je me rappelle le petit aéroport.
    Je me rappelle ce jeune pilote à la Top Gun et son sourire ravageur.

    Je me rappelle que l'on a discuté pendant le vol, de tout, de rien.
    Puis je me souviens de son silence soudain.

    Je me souviens de ses sourcils en train de se froncer.
    Je me souviens de la crispation de ses mains sur le manche.

    Et puis plus rien.
    J'ai senti une odeur de champignons.
    J'ai senti la moiteur d'une épaisse forêt.
    J'ai senti le craquement des brindilles.
    J'ai senti qu'il fallait que je me bouge, que je sorte de là.
    C'est Bear Grylls qui l'a dit : il faut aller vers la côte.
    Alors j'ai marché, marché.
    J'ai marché pour sortir de la forêt.
    J'ai marché pour traverser la lande.
    J'ai marché et là voilà la côte.
    Mais où sont les constructions attendues?
    Où sont les routes, les gens?
    Où sont les bateaux à l'horizon?
    Il n'y a rien.
    Alors je marche...


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :